Une étude autralienne sur les dommages liées à l'injection.

Salmon AM,Dwyer R, Jaunceya M,van Beek I,Topp L,Maher L. Injecting-related injury and disease among clients of a supervised injecting facility; Drug alcohol and dependence 101 (2009) p 132-136.

• Lien local:  http://biblio.integration-projects.org/notfree/salmon2009Injecting-relatedinjuryanddiseaseamongclientsofasupervised.pdf

Traduction (rapide) du résumé: 

Titre:  Les blessures et les dommages liés à l'injection parmi les usagers d'une salle d'injection supervisée.
Objectif de la recherche: 

Contexte:  L'injection de drogues peut donner lieu à des dommages et des infections des veines et autour des points d'injection.  L'environnement social et physique dans lequel ce drogues sont consommées joue un rôle significatif dans l'émergence de ces morbidités, parmi d'autres. Les salles d'injection supervisées (SIS) ont pour vocation de faire face aux enjeux associés à la consommation des drogues.

Objectifs:  Etimer la prévalence au long de la vie des problèmes, blessures et pathologies associées à l'injection et explorer les caractéristiques socio-démographiques et comportementales associés aux complications les plus sérieuses.

Conception, lieu, participants:  données déclaratives de 9552 consommateurs de drogues injectables qui sont enregistrés dans la salle d'injection supervisées de Sydney.

Résultats: 29% des 9552 répondants ont reporté avoir eu des problèmes ou blessures liés à l'injection au cours de leur vie.  26% ont déclaré avoir eu des problèmes liés à l'injection et 10% ontdéclaré avoir des blessures ou des pathologies associés à l'injection.  (...)
Les femmes, les personnes qui injectaient surtout des substances autres que l'héroine, les personnes reportant une histoire de prise en charge médicale médicale de leur addiction, des overdoses, et la pratique de la prostitution étaient plus à même de reporterégalement des problèmes liés à l'injection.   La fréquence et la durés de l'injection, les pratique récente de l'injection dans les lieux publics et le partage de matériel d'injection étaient aussi indépendamment associés à ces problèmes liés à l'injection.

Conclusion:  ces problèmes associés à l'injection étaient communs.  Ces résultat soutiennent le besoin d'éducation et de prévention visant à réduire la sévérité et le poids de ces effets préventables de l'injection.  En tant que prestatatire d'environement hygiéniques, de conseil sur les façon de trouver ses veines, de s'injecter d'une façon plus sécure, et de mieux soigner les blessures et dommages, les salles d'injection supervisée peuvent potentiellement intervenir sur les multiples facteurs de risques associés à ces problèes associés à l'injection.


a b s t r a c t
Background: The process of drug injection may give rise to vascular and soft tissue injuries and infections.
The social and physical environments in which drugs are injected play a significant role in these and
other morbidities. Supervised injecting facilities (SIFs) seek to address such issues associated with public
injecting drug use.
Aims: Estimate lifetime prevalence of injecting-related problems, injury and disease and explore the
socio-demographic and behavioral characteristics associated with the more serious complications.
Design, Setting, Participants: Self-report data from 9552 injecting drug users (IDUs) registering to use the
Sydney Medically Supervised Injecting Centre (MSIC).
Findings: Lifetime history of either injecting-related problems (IRP) or injecting-related injury and disease
(IRID) was reported by 29% of the 9552 IDUs; 26% (n = 2469) reported ever experiencing IRP and 10%
(n = 972) reported IRID. Prevalence of IRP included difficulties finding a vein (18%), prominent scarring or
bruising (14%) and swelling of hands or feet (7%). Prevalence of IRID included abscesses or skin infection
(6%), thrombosis (4%), septicaemia (2%) and endocarditis (1%). Females, those who mainly injected drugs
other than heroin, and those who reported a history of drug treatment, drug overdose, and/or sex work,
were more likely to report lifetime IRID. Frequency and duration of injecting, recent public injecting, and
sharing of needles and/or syringes were also independently associated with IRID.
Conclusions: IRPs and IRIDswere common. Findings support the imperative for education and prevention
activities to reduce the severity and burden of these preventable injecting outcomes. Through provision
of hygienic environments and advice on venous access, safer injecting techniques and wound care, SIFs
have the potential to address a number of risk factors for IRID.
© 2009 Elsevier